Dans une interview accordée à Train2Games, le game director Daishi Odashima parle du mode histoire de SoulCalibur V et offre une explication pour le manque flagrant de contenu conséquent. Le temps, ainsi que les ressources humaines, ont manqué pour fournir au jeu un mode histoire digne de ce nom.
M. Odashima révèle que seul un quart du contenu prévu pour le mode histoire s'est retrouvé dans le jeu final. Namco Bandai a dû revoir ses ambitions à la baisse devant le manque de ressources pour mener à bien sa vision initiale.
L'histoire de SoulCalibur V se focalise principalement sur Patrokolos et Pyrrha alors que selon les plans originaux, chaque personnage du casting aurait dû avoir sa propre aventure.
Notre première intention était de donner à chaque personnage son histoire, et nous les avons au studio. Vu le temps et la main d'œuvre disponibles, nous n'étions pas capables de nous en charger et seulement 1/4 de ce que nous avions prévu a fini dans le jeu.
Le game director révèle également que certains doublages ont été enregistrés pour les histoires des autres personnages mais n'ont pas été utilisés pour les raisons mentionnées ci-dessus. M. Odashima indique vouloir "en faire usage" mais ne connaît pas encore les moyens qui seront mis en place pour cela.
Ceux qui se plaignaient de la pauvreté du mode histoire seront contents d'apprendre que Namco Bandai désire faire quelque chose de ce contenu qui traîne dans ses locaux. Ce qu'ils veulent en faire et comment cela se fera reste cependant à déterminer mais comme le bon sens commercial de l'éditeur nippon le laisse supposer, lesdits contenus seront proposés à la vente sur le PlayStation store et le Xbox Live.
Les mauvaises langues pourraient même dire que ce manque de temps n'est qu'un prétexte servant à justifier un ou plusieurs passages à la caisse pour compléter son jeu. Il est vrai que, pour l'éditeur, choisir de prendre plus de temps et proposer un jeu complet au final alors qu'il peut être vendu en kit et plus cher est un choix cornélien. Mais, bien sur, seuls les médisants oseraient penser que ce choix est vénal, non ?