Noël passé, bon nombre de joueurs se sont vus offrir consoles et jeux vidéo. Il faut dire qu'en cette période festive, les constructeurs, éditeurs, développeurs et autres acteurs du jeu vidéo remplissent leurs porte-monnaie. Quand nous savons que "les fabricants de consoles et de jeux vidéo réalisent plus de 60 % de leur chiffre d’affaires dans les deux derniers mois de l’année" (La Croix), difficile de lâcher la console actuelle qui peut encore engranger de l'argent. Voilà qui résume approximativement la position de Richard Brunois, directeur de la communication chez Sony France. Ce dernier croit dur comme fer à une longue vie pour notre chère PS3, qui ne s'éteindra pas de si tôt :
La PS3 est née en 2006, mais nous la rentabilisons depuis 2010 seulement [...]. Elle est donc pour nous en milieu de cycle.
Selon lui, la petite dernière peut se la couler douce jusqu'en 2016 avant de se faire remplacer. Une prédiction qui rejoint, à quelques années près, celle des analystes. D'ailleurs, il faut avouer que les derniers accessoires en date relancent les consoles de cette génération, que ce soit Microsoft avec Kinect ou Sony et son PSMove. Richard Brunois ne table cependant pas pour une dématérialisation complète du marché du jeu vidéo, malgré la sortie de la PS Vita et ses jeux dématérialisés. Nous revenons donc à Richard Brunois pour le mot de la fin :
Notre métier est largement saisonnier et dans l’univers des cadeaux. N’enterrons pas trop vite les supports physiques. Un bon d’achat sous le sapin pour télécharger tel ou tel titre, franchement, ce n’est pas terrible.