La sortie d’Hitman: Absolution est une occasion en or pour revenir sur la saga de jeux d'infiltration imaginée par IO Interactive. Depuis 2000, chaque opus des aventures du tueur chauve le plus connu au monde est attendu par de nombreux fans, toujours avides d’en savoir un peu plus sur un héros dont le charisme et le mystère n’ont d’égal que le goût vestimentaire et son amour des cordes de piano (pas pour en jouer, cela va de soi). Sans plus attendre, voici une petite rétrospective des aventures de 47.
Peu après son lancement, Hitman: Codename 47, Hitman: Tueur à gages ou plus simplement Hitman, n'est pas aimé de tous. À l’époque, les critiques presse évoquent un potentiel aussi fort que mal exploité ; un système de sauvegarde déplorable ; un scénario trop linéaire ; et des inégalités entre les missions. En outre, quelques soucis de gameplay - dans le sillage de l’absence de touche pour sauter - n’ont pas aidé Hitman à se faire apprécier. En ce qui concerne l’histoire à proprement parler, gageons qu’elle était tordue à souhait. Pour faire simple, elle consiste à tuer quatre personnes que rien ne lie… à priori. Ainsi, comme dans la plupart des jeux ou des films, il y a des surprises, des twists, du suspens… Et au fur et à mesure que l’intrigue se dévoile, les origines de 47 sont expliquées, mêlant complots, assassinats, et grandes révélations.
Autre grande frustration du titre, il est impossible de faire bouger la caméra autour de la tête de 47 (elle préfère rester bloquée derrière) et, par extension, de voir son visage. Le système de sauvegarde, de son côté, aurait gagné à être plus travaillé. Bien souvent, l’échec d’une mission signifiait qu’il fallait recommencer depuis un checkpoint très lointain, voire dans certains cas depuis le début du niveau.
Pour conclure, Hitman aura fait couler beaucoup d’encre, tantôt en bien, tantôt en mal. Ce n’est que le début d’une longue série…