En conclusion, si cette année vous ne deviez acheter qu'un seul jeu, ce serait Assassin's Creed III. Même s'il est mieux de commencer par le premier épisode et de suivre la trame de la série, cet opus propose une petite rétrospective en guise d'introduction, ce qui permet aux novices de connaître l'histoire et aux fans de se remettre dans le bain.
Graphiquement quasi irréprochable, Assassin's Creed III propose des décors fabuleux, mais surtout un écosystème complet dans la Frontière qui offre une faune diversifiée et des essences d'arbres multiples et parfaitement reconnaissables de par leur écorce ou leur feuillage.
La bande sonore est digne des plus grosses productions cinématographiques et colle parfaitement à l'action, les bruitages et doublages sont, eux, synchronisés sans qu'aucun décalage ne soit décelable.
Le scénario est quant à lui irréprochable et offre une multitude de rebondissements et surprises qui pourraient bien faire lâcher des "Ohhhhhhh !" de stupéfaction. De plus, la période historique choisie est riche en évènements et personnages célèbres, venant enrichir l'aventure qui, même si elle est fictive, se base sur des faits réels. De plus, l'histoire nécessite environ 40 heures pour une complétion à 100 %, mais les moins acharnés d'entre nous pourront en venir à bout en y passant entre 15 à 20 h.
La maniabilité - même si elle garde parfois les défauts des autres épisodes qui font grimper Connor sur une caisse au lieu de le plaquer contre le bois, provoquant sa détection -, est encore plus instinctive qu'auparavant. Notre Assassin peut prendre des virages à 90° sans avoir à ralentir et il est assez rare de se retrouver coincé par un obstacle lors de courses-poursuites. La nouveauté de cet épisode est la possibilité de grimper aux arbres et de s'y déplacer sans avoir à toucher le sol. Celle-ci aurait pu nous donner du fil à retordre avant d'être maîtrisée, mais les développeurs ont réalisé un travail extraordinaire qui permet à notre Mohawk de chasser le Britannique aussi aisément qu'à terre.
Pour finir, le multijoueur, est sympathique et compétitif, mais n'intéressera qu'une partie des joueurs. Il ajoute tout de même de longues heures de jeu et recevra mensuellement de nouveaux contenus sous la forme de DLC, qui apporteront de nouveaux personnages et cartes.
Et surtout, n'oubliez pas que "Rien n'est vrai, tout est permis"...